Canal des Pangalanes
Une succession interrompue de lacs, lagunes, rivières et cours d’eau qui longent la côte orientale malgache sur plus de 600 Km (de Toamasina à Mananjary) ont été reliés dès la fin du XIXème siècle par des canaux artificiels. Les Pangalanes offrent au départ de Toamasina, d’exceptionnelles excursions d’une journée ou plus, à la découverte d’une végétation luxuriante et d’une population qui s’active tout au long du canal à de nombreuses tâches (pêche, commerce, transport…).
La remontée du fleuve Ivondro est aussi vivement recommandée pour ses paysages et son atmosphère. Vous pouvez même accéder à la Palmeraie de l’Ivondro par la voie navigable, c’est splendide !
De Toamasina, il est conseillé d’aller en pirogue à moteur jusqu’à Akany Nofy (3 heures) et de s’arrêter sur les hauteurs du lac Ampitabe où la vue sur les Pangalanes est exceptionnelle. On y aperçoit également l’étroite bande de terre qui sépare le Canal de l’Océan Indien. Au bord de ce lac, le village d’Ampahantany, comme tant d’autres villages, mérite une escale. Ici vit une population de pêcheurs de la mer et du canal, les villages sont animés par des enfants qui courent entre les cases en falafa, par les femmes qui trient le riz et les hommes qui vont ou rentrent de la pêche.
Les Pangalanes sont bordés de niaoulis, ravinala, oreilles d’éléphants (typhonododrum), et beaucoup d’autres végétaux typiques de notre île… il parait même qu’il y aurait quelques crocodiles… mais nous n’avons pas vérifié !
Le moyen le plus simple de vous rendre sur le Canal des Pangalanes reste le bateau, depuis le port fluvial de Toamasina, où des centaines de pirogues remplies de bois, de noix de coco et de poisson font escales.
Certains sites sont accessibles en voiture/moto ou taxi brousse (Brickaville, Manambato), d’autres en train (Andranokoditra, Vohibola, Ambila lemaitso, Andovoranto), mais ils restent des moyens de transport peu fiables, surtout du point de vue des horaires… très aléatoires.
Pour de plus amples informations et vous facilitez la vie, demandez à l’Office de Tourisme.
Tapakala-Ambodisaina
Pour un écotourisme à proximité de Tamatave, venez découvrir Tapakala-Ambodisaina (30min en pirogue à moteur). Des villages typiques et riches en histoire sur les bords du canal des Pangalanes : lieux sacrés, embouchure du fleuve Ivondro, vannerie, tissage de filets de pêches, fabrication de cannelle, de rhum local…
Andranokoditra
A 60 Km de Toamasina, sur un minuscule bout de terre entre Canal des Pangalanes et Océan Indien, une coopérative villageoise a construit un écolodge : « les Orchidées d’Andranokoditra ». Un exemple de projet communautaire favorisant le développement économique et social d’un village.
Vohibola
La réserve expérimentale de Vohibola se visite. Ce dernier reliquat de forêt littorale de l’Est de Madagascar couvre plus de 2200 ha. Elle est gérée par l’ONG l’Homme et l’Environnement qui œuvre depuis 2004 à la préservation de la biodiversité en accompagnant des programmes de valorisation des ressources naturelles par les populations locales. Il existe même un éco musée original qui recense les espèces de poissons endémiques présentes dans le Canal. Le village d’Andranokoditra est le point de départ des circuits de randonnée.
Akanin'ny Nofy
Le « nid de rêve » illustre parfaitement les abords du lac Ampitabe. Entre forêt littorale, Canal des Pangalanes et Océan Indien, plusieurs hôteliers et restaurateurs vous proposent de résider. Ça vaut vraiment le détour! Une réserve privée (le Palmarium) se visite et accueille une dizaine d’espèces de lémuriens en liberté, des caméléons, serpents, grenouilles et recouvre une riche végétation typique de la région. L’Indri Indri ou « Babakoto » est facilement observable dans la forêt, ce qui n’est pas chose aisée d’habitude.
Manambato
Ce petit village au bord du lac Rasoabe est une escale agréable et le point de départ pour vous rendre à « Ankanin’ny Nofy » (nid de rêve). La légende raconte qu’un prince malgache épousa deux femmes, « Vady Be » et « Vady Masay ». Lorsqu’elles entrèrent en conflit, le lac fut coupé en deux, d’où cette bande de terre qui sépare le lac Rasoa Be et le lac Rasoa Masay. Selon la superstition populaire, il faut garder le plus grand silence lorsqu’on traverse les deux lacs, sinon le bruit réveille les déesses, le lac devient très agité et fait sombrer les pirogues… mis à part pour le Roi RADAMA Ier, mais ça c’est l’histoire, et tout le monde ne peut se prétendre Roi! Vous pourrez vous baigner dans les eaux du lac mais aussi pratiquer des sports nautiques (planche à voile, bateau…). Les prestataires sur place sont nombreux et sauront vous renseigner sur les activités à faire.
Ambila lemaitso
Du temps où le train fonctionnait normalement pour les voyageurs, Ambila Lemaitso était très prisée des habitants d’Antananarivo, car elle est l’une des plages les plus proches de la capitale. Ce petit village se situe sur un banc de sable entre le Canal des Pangalanes et l’Océan Indien. On peut se promener sur des kilomètres de plages bordées de filaos à perte de vue où l’on croise par ci, par là, quelques vestiges hôteliers datant de l’époque où Ambila était encore très visitée. Quelques hôteliers proposent encore aujourd’hui leurs services.
Andovoranto
Ancien port de la côte Est avant celui de Toamasina, le petit village d’Andovoranto était un ancien comptoir négrier au XVIIIème siècle. On y accède après le passage dans une forêt littorale dense qui s’étend sur plusieurs kilomètres de piste. Un projet d’écolodge villageois, comme celui établi à Andranokoditra, les Cocotiers, permets de vous restaurer et de vous loger modestement mais confortablement. L’ORTT réalisé en partenariat avec la Région Antsinanana un guide d’accès au canal des Pangalanes avec une carte, demandez le nous.